Les préservatifs, masculin et féminin, sont les seuls moyens de se protéger des IST et du VIH transmissibles lors d’un acte sexuel avec pénétration. Ce sont aussi des moyens de contraception. Il faut les utiliser lors de tout rapport sexuel avec pénétration vaginale ou anale (sodomie). Il est préférable d’utiliser, un préservatif pour la fellation ou un carré de latex (digue dentaire) pour les cunilungus. Si vous avez rarement utilisé un préservatif dans l’année écoulée, il est recommandé de vous faire dépister pour les IST et le VIH (dans les Centre de Planification et d’Education Familiale ou les Centres Gratuits d’Iinformations, de Dépistage et de Diagnostic).
Avant d’arrêter d’utiliser le préservatif avec son/sa partenaire sexuel(le) régulier(ère), le mieux est de faire des tests de dépistage afin de vérifier qu’aucun des deux n’est atteint par le VIH ou des IST. Mais dans ce cas, la fidélité doit être réciproque, et il faut utiliser un autre moyen de contraception si l’on ne veut pas risquer une grossesse non prévue.
Parce que, selon l’anatomie (la largeur du sexe du garçon, par exemple) ou la pratique sexuelle (fellation, pénétration vaginale ou sodomie), un modèle peut être plus adapté qu’un autre.
• Il existe des préservatifs de différentes largeurs. La largeur, indiquée sur la boîte, peut varier entre 52 mm et 55 mm.
• Certains préservatifs sont plus épais que d’autres, l’épaisseur est mentionnée sur l’emballage : de 0,02 jusqu’à 0,11 mm.
• Les préservatifs peuvent être déjà lubrifiés, ou non. Pour la fellation, il vaut mieux utiliser des préservatifs non lubrifiés.
• Ils existent dans différentes matières : latex ou polyuréthane (pour les allergiques au latex) dans le cas du préservatif masculin, nitrile ou polyuréthane pour le préservatif féminin.
• Il existe des préservatifs parfumés (fraise, banane, chocolat, menthe, vanille, etc.).
Il faut toujours penser à vérifier que :
– les préservatifs achetés sont aux normes : le logo CE ou EN 600 (norme européenne) doit apparaître sur l’emballage,
– la date de péremption n’est pas dépassée.
Ne pas ouvrir l’emballage avec les dents ou des ciseaux. Faire attention aux ongles. Avant et pendant le rapport, utiliser du gel lubrifiant pour diminuer le risque de rupture du préservatif.
C’est un moyen de se protéger des IST et du VIH. C’est aussi un moyen de contraception.
Plus large que le préservatif masculin, il se place à l’intérieur du vagin grâce à un anneau souple. Il a l’avantage de pouvoir être mis en place quelques heures avant un rapport sexuel. Il peut aussi remplacer le préservatif masculin en cas d’allergie au latex puisqu’il est constitué d’une autre matière.
On trouve le préservatif féminin dans certaines pharmacies et sur Internet. On peut également en obtenir gratuitement dans les CPEF, dans les centres de dépistage, au Planning Familial et dans les associations de lutte contre le VIH.
Ne pas ouvrir l’emballage avec les dents ou des ciseaux. Faire attention aux ongles. Avant et pendant le rapport, utiliser du gel lubrifiant pour diminuer le risque de rupture du préservatif.
Dans le cadre d’un rapport hétérosexuel, si la fille n’a pas de contraception (comme la pilule), elle peut prendre une contraception d’urgence le plus rapidement possible.
Pour tout le monde, homo, hétéro, bi, si le partenaire ne connaît pas son statut sérologique ou s’il/ si elle est séropositif(ve), il faut se rendre le plus vite possible, de préférence dans les 4 heures suivant l’accident et au plus tard dans les 48 heures, au service des urgences de l’hôpital le plus proche (appeler Sida Info Service au 0 800 840 800 pour connaître tous les lieux).
C’est mieux d’y aller avec son/sa partenaire. Un médecin évaluera le risque pris et l’intérêt de prescrire le traitement appelé traitement post-exposition (TPE). Celui-ci réduit considérablement le risque de contamination VIH et dure 4 semaines. À la fin, un test de dépistage sera fait et il faudra attendre 6 semaines pour savoir définitivement si l’on est ou non contaminé.
Ajouter du gel lubrifiant permet de réduire le risque de rupture du préservatif, et donc le risque d’IST (dont la contamination par le VIH).
Le stress, la peur, certains médicaments (contre l’acné, par exemple), le manque de préliminaires et de désir peuvent entraîner une absence ou une insuffisance de lubrification naturelle. La plupart des préservatifs sont déjà lubrifiés, mais parfoispas suffisamment ; dans ce cas, l’ajout avant et pendant le rapport d’un gel lubrifiant peut être nécessaire ou plus confortable.
En cas de pénétration anale (sodomie), le gel est toujours nécessaire car il n’y a aucune lubrification naturelle, or la muqueuse anale est très fragile.
Quand on utilise un préservatif, il est nécessaire d’utiliser des gels à base d’eau ou de silicone. Il ne faut jamais utiliser du beurre, de la vaseline, des pommades ou des crèmes car, au lieu de lubrifier le préservatif, ils le fragilisent, ce qui augmente le risque de le faire craquer.
Afin de respecter la norme européenne (CE), les préservatifs en latex ou en polyuréthane subissent une série de tests de qualité réalisés par les fabricants ou par des organismes désignés par les autorités sanitaires compétentes (ANSM en France).
On y teste :
• la porosité : on fait passer un courant électrique dans un préservatif pour s’assurer qu’il n’est pas troué ;
• l’éclatement : on gonfle le préservatif pour vérifier sa résistance à une très forte pression ;
• l’étirement : on doit pouvoir l’étirer au moins sept fois sa longueur d’origine avant qu’il craque ;
• le vieillissement : on simule le vieillissement accéléré du préservatif puis on vérifie sa résistance dans des conditions extrêmes.
Une fois ces tests de qualité et de conformité réalisés, les préservatifs peuvent être certifiés conformes à la norme CE. C’est pourquoi il est important de toujours vérifier la présence de cette norme sur l’emballage du préservatif.
Le préservatif a une date de péremption.
Les qualités du préservatif seront conservées si :
– la date de péremption n’est pas dépassée ;
– l’emballage n’est pas déchiré ;
– le préservatif est conservé à l’abri de l’humidité et de la chaleur.
Avoir toujours un préservatif sur soi, c’est un bon réflexe. Il faut le vérifier régulièrement, et ne pas hésiter à le changer si l’on a un doute sur l’un de ces trois éléments.
GG & PS