Sous forme de gel ou d’ovules insérés au fond du vagin.
On peut les utiliser seuls mais il est fortement recommandé de les utiliser en association avec une méthode dite « barrière » comme le préservatif (masculin ou féminin), le diaphragme ou la cape cervicale afin d’être protégée de manière plus efficace.
Leur efficacité est très aléatoire : on constate entre 18 et 29 % d’échecs de contraception avec l’utilisation des spermicides. En effet, leur efficacité dépend largement de leur utilisation : le moment où on doit les utiliser varie selon le type de spermicide (crème ou ovule) et selon sa durée d’action (60 minutes pour les ovules et 8 heures pour les crèmes).
Pour être efficaces, les ovules doivent fondre au fond du vagin (à la chaleur du corps) ce qui prend dix minutes.
Les crèmes peuvent quant à elles être utilisées juste avant le rapport sexuel quand on sait qu’il va avoir lieu.
Attention, quel que soit le spermicide utilisé :
– Il ne faut pas utiliser de savon pendant 6 à 8 heures après le rapport car le savon (quel qu’il soit) peut inactiver les spermicides.
– Il ne faut pas pratiquer d’injection vaginale après le rapport.
Les spermicides sont discrets.
Si le partenaire utilise des préservatifs, y associer des spermicides permet d’en augmenter l’efficacité contraceptive.
Ils s’achètent sans ordonnance.
Ils peuvent servir de lubrifiant vaginal.
Ils ne sont pas irritants pour la paroi du vagin, sauf s’ils sont utilisés très souvent (c’est-à-dire plusieurs fois par jour).
Sous forme d’ovule, c’est un moyen de contraception discret.
Ils sont coûteux : 7 à 19 € environ, pour plusieurs doses, non remboursés par l’Assurance maladie.
Ils ne sont pas toujours faciles à utiliser.
Ils sont peu efficaces surtout si on les utilise tout seuls ; pour être plus efficaces, ils doivent être associés à un préservatif, à un diaphragme ou à une cape cervicale.
Les spermicides ne protègent pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST). La seule protection contre les IST reste aujourd’hui le préservatif masculin ou féminin.
Les femmes qui ont accouché depuis moins de 6 semaines et allaitent. En effet, certains spermicides ne passent pas dans le lait et sont donc compatibles avec l’allaitement.
Les femmes de plus de 45 ans ayant des rapports sexuels occasionnels, car leur fécondité est plus faible.
Les couples:
– en complément – ou à la place – des préservatifs ;
– en complément d’un diaphragme ou d’une cape cervicale ;
– en complément des méthodes naturelles
(retrait ou coït interrompu, abstinence périodique, etc.)
Les personnes qui désirent seulement espacer les naissances.
N.B. : En cas d’échec de la méthode, les spermicides ne sont pas nocifs pour une grossesse.
Les femmes qui souffrent d’une infection sexuellement transmissible (IST), de mycose vaginale, d’infections urinaires à répétition ou qui ont une plaie du vagin.
Les femmes qui utilisent des médicaments par voie vaginale (les ovules ou crèmes qui servent à traiter les mycoses, par exemple, peuvent rendre inactifs les spermicides.)
En pharmacie. Il n’y a pas besoin d’ordonnance.
Il existe de nombreuses marques de spermicides, mais les produits utilisés sont tous les mêmes. A vous de choisir le mode qui vous convient (crème, ovules). Si vous allaitez, interrogez votre pharmacien sur la compatibilité du spermicide choisi avec l’allaitement.
Leur coût est de 7 à 19 € environ, pour plusieurs doses. Ils ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie.